Resident Evil 2 à une saveur toute particulière pour moi et je me suis demandé pourquoi j’avais autant d’attachement à ce jeu, au point de l’avoir sur différents supports (oui je sais, c’est ridicule…). J’ai découvert ce jeu en démo au départ, démo qui était dans la boîte de Resident Evil director’s cut.
A l’époque, je venais d’emménager pas super loin d’un château un peu lugubre (jugez plutôt) et j’aimais bien y trainer et m’imaginer les pires scénarii zombiesques… Pour ceux qui n’auraient pas joué à cet épisode, Resident Evil 2 se passe 2 mois après les événements du premier épisode. Il retrace les aventures de Leon Scott Kennedy, un rookie qui débarque à Raccoon City et celles de Claire Redfield qui est à la recherche de son frère Chris. J’ai essayé d’isoler les 10 points qui expliquent selon moi toute la force de ce titre :
1. Double CD :
« Parce qu’en avoir deux, c’est mieux ! » (Noah Vanderhoff, Wayne’s World, tout ça…). Plus simplement, un double CD, ça en mettait plein la vue dès le départ… Un esprit de « Hey mec, t’as des heures de jeux là-dedans ! ». On en avait pour son argent ma bonne dame. Plus sérieusement, certains jeux de l’époque étaient bien pingres niveau contenu, là ça faisait plaisir dès l’ouverture de la boîte.
2. Les cinématiques :
On dit que la première impression est souvent la bonne. La cinématique de Resident Evil 2 balançaient la purée dès le départ et reléguait celle de Resident Evil premier du nom au rang des nanards de la création. C’est bien sûr à remettre dans le contexte de l’époque, mais quelle claque mes enfants ! On parlait encore « d’images de synthèse », quelle expression naze… Pour moi, seule l’intro de Soul Blade pouvait lui tenir la dragée haute… D’ailleurs, on passage préféré ? Celui ou Annette explique comment William, son scientifique de mari, s’est auto-inoculé le G-Virus suite à l’intervention des équipes tactiques d’Umbrella Corp. Watch out !
3. Le commissariat :
Rien que sa musique me donne des frissons, froide et intriguante. Le commissariat de Raccoon City, ses secrets (un joyau dans un tableau ?), son architecture majestueuse, ses différentes salles ou l’âme d’une activité fourmillante est encore palpable. Tous ces détails sont autant d’éléments qui marquent durablement les débuts de l’aventure… Au fait, vous vous souvenez du tips pour changer de sappes ? La manip’ consistait à ne pas shooter un seul zombie jusqu’au commissariat. Un zombie spécial apparaissait ensuite en contrebas du commissariat. Il suffisait ensuite de le flinguer pour récupérer la clé d’un casier avec les fringues alternatives.
4. Le bestiaire :
Resident Evil 2 introduisait de nouveaux monstres fascinants. Les zombies, suite à des revendications sociales durement négociées par leur syndicat, pouvaient maintenant vous gerber sur la gueule quand ils n’arrivaient pas vous atteindre… Et les lickers ! Capable de tenir sur les murs (la scène introductive du premier spécimen, un régal), super rapides et champions du monde de la décapitation. Mais on retrouvait aussi les araignées géantes dans les égouts (brrr), un putain d’alligator de 15 mètres, des « plaaaaantes » sur pattes qui crachaient de l’acide, et bien sûr les boss (ou plutôt LE boss, mais on verra ça plus loin). Il est à noter que dans le projet avorté de Resident Evil 2 (le fameux Resident Evil 1.5), les zombies auraient dû être de corpulences différentes. Mais finalement on ne pourra pas shooter de gros zombies.
5. Des personnages charismatiques :
Chaque personnage de ce jeu est attachant. Du gérant de l’armurerie un peu bourru jusqu’à Ben, le journaliste insupportable, en passant par l’intrigante et attirante Ada Wong sans oublier Brian Irons, le chef de la Police qui est mouillé jusqu’au coup dans les affaires d’Umbrella Corp. Tout le monde apporte sa pierre à cet édifice macabre. Peu de gens que vous allez croiser dans cette aventure survivront, ce qui ajoute une tension dramatique incroyable (ok, je m’emballe).
6. L’upgrade des armes :
Une nouveauté par rapport au premier épisode. Il était possible de trouver des kits d’amélioration pour 3 des armes de Leon. Un simple fusil à pompe devenait un putain de canon anti-aérien, certaines armes, comme le Desert Eagle modifié devenait tout simplement ultra-puissantes et votre meilleur allié pendant les boss.
7. Une histoire riche :
Double CD, un CD par héros, 2 héros donc histoires croisées. Que vous jouiez avec Leon ou Claire, vous aviez en tout 4 aventures à vivre. Une façon intéressante de connaître l’histoire à travers 2 regards différents. Les éléments chelou de l’histoire A trouvaient des réponses dans l’histoire B (l’hélicoptère dans le commissariat par exemple) et vice-versa. Ce switch entre les personnages permettait de répondre la fameuse question : « Et si ? ». Et si Leon avait été de ce côté là de l’accident plutôt que Claire ?
8. Les mutations de William :
Pièce centrale de l’échiquier monstrueux de Resident Evil 2, William est le scientifique dévoué à son art. Celui qui tente le tout pour le tout en s’injectant le virus qu’Umbrella vient de lui voler (en lui balançant quelques pruneaux dans le buffet au passage). William ne cessera de muter durant l’histoire, et vous devrez le repousser plusieurs fois jusqu’à l’affrontement final. Terrifiant et cool à la fois.
9. Le Tyran :
Sans véritable nom (un mystérieux nom de code T-103), ce géant silencieux à votre poursuite pose les bases de ce que donnera le Nemesis de Resident Evil 3. C’est une intrigue comme Resident Evil sait en faire : des choses sont là mais tous n’ont pas toujours d’explications. Ce personnage occupera visiblement une place importante dans Resident Evil : Operation Raccoon City.
10. Hunk :
Last but not least… Hunk est le seul survivant de la mission de récupération du virus. C’est également un perso jouable en mission spéciale si vous avez fini le jeu en rang A (donc finir le jeu en moins de 3 heures, avec un nombre de sauvegarde et des soins limités). Cette partie, appelée « Le 4ème survivant » (les 3 autres sont Leon, Claire et Sherry) inaugure les prémices des modes mercenaires des futurs Resident Evil. Le perso est trop classe, en soldat de l’impossible qui doit finir sa mission. Par contre cette partie dans mon souvenir était bien dure. Je ne parle pas de l’autre partie spéciale avec Tofu, je ne l’avais pas débloqué à l’époque.
Voilà, je ne sais pas si vous avez aimé ce jeu et si oui, si vous l’avez aimé pour les mêmes raisons, dans tous les cas le débat reste ouvertSachez cependant que c’est un jeu qui ne demande pas beaucoup d’efforts de votre part car il n’a pas beaucoup vieilli. Les décors était fixe donc bien plus jolis que la plupart des productions de l’époque. Reste à vous remettre à la jouabilité old school, ça peut faire bizarre 😉
Comments (9)
Helldrixsays:
28 avril 2011 at 15h40J’avais essayé le jeu vite fait chez un pote il y a long, ça fait envie mais.. pour trouver le jeu, c’est une autre histoire…
Pandasays:
28 avril 2011 at 19h31Sur Lille je connais une boutique ou il y en a beaucoup pour moins de 10 euros sur ps1…
louis_psays:
29 avril 2011 at 0h45Mon premier et préféré, suivis de prês par code veronica et le remake du 1
Helldrixsays:
29 avril 2011 at 15h06Putain, je l’ai jamais vu, une seule fois mais sur gamecube pour 30€.
Pandasays:
29 avril 2011 at 16h27Ouais, sur gamecube c’est le prix, mais objectivement ça les vaut pas puisque ce n’est qu’un portage. Aucune amélioration graphique entre les deux.
Oureasays:
31 octobre 2011 at 19h41Excellent dossier Panda!
Resident evil 2 est mon préféré!Peut-être car ce fut mon premier resident?
Je me souviens d’une fois ou j’étais tellement angoissé en jouant que je suis sorti de chez moi pour allez dehors afin de prendre un bol d’air frais!! Le bruit des zombies me fouttaient tellement la flippe!!! ( oui je sais c’est ridicule…).
Les musiques qui mettaient encore plus dans cette ambiance de terreur! Comme tu le précise, la musique du commissariat est incroyable! Pour moi, my favorit song de tout resident confondues!!
Si seulement ils pouvaient sortir un véritable remake ( comme le 1 sur GC) de ce jeux…
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12 décembre 2011 at 10h50[…] Un article de Panda sur Resident Evil 2 : l’autopsie d’un hit. […]
vandeputsays:
8 mars 2014 at 15h15moi je joue re1 , resident evil 2 disc 1 et 2 , et resident evil 3 nemesis sur mon pc j y joue en emulation et je peux vous dire que c est une pure merveille 😉
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