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Jeux vidéo Versus la vraie vie #1

Souvenez-vous, la tuerie d’Oslo à été l’occasion d’en remettre une couche sur le débat faisandé de l’impact de la violence des jeux vidéo sur la vie, la vraie (la vie Auchan donc). Moi tout ça j’avoue que je m’en tampone le coquillard, mais genre grave. Par contre, imaginer des conneries j’aime bien. Du coup, c’est l’heure pour vous de savoir si on peut vraiment transférer notre vie numérique dans le monde réel. Aller, réveille-toi Néo…

Vous jouez à Super Mario Bros.

Go, l’aventure démarre à peine que vous défoncez un champignon qui fait votre taille. Plus loin, une énorme fleur vous donne le pouvoir de buter tout le monde avec des flammes. D’un coup de paddle, vous faites un bon lunaire et atterrissez sur un tuyau vert. D’une chute vertigineuse, vous atterrissez sans mal sur des briques bleues pour récupérer des pièces de monnaies grosse comme votre tête.

La vraie vie.
Vous êtes dans une forêt. D’un bond très modéré (à peine 30 cm) vous écrasez quelques pleurotes. Vous essayez de bouffer la première fleur que vous trouvez pour la cracher aussitôt dans un haut-le-cœur… Les chaussures sales, vous prenez la bagnole pour rejoindre la ville pour vous jeter dans le premier tuyau d’évacuation. Manque de bol, pendant votre chute, vous trouvez que ça ne sent pas bon et vous vous dites que vous allez sans doute finir votre course dans une station d’épuration. Peu de chance de trouver d’y trouver de grosses pièces d’or… Des étrons par contre…

Vous jouez à Assassin’s Creed.

Dans la peau d’Altair, vous sautez de toits en toits avec votre lame secrète afin d’éliminer toute défense vous séparant de votre cible, cible que vous terrassez d’un carreau d’arbalète dans la gorge. D’un vol d’aigle, vous terminez dans une meule de foin pour échapper aux gardes.

La vraie vie
Après vous être affublé d’un imperméable découpé et d’une capuche de sweat-shirt, vous partez à l’aventure dans votre bourgade. Votre tentative d’escalade à mains nues de la façade de l’immeuble étant plus compliquée que prévue, vous vous résignez à passer par la cage d’escalier. Enfin sur les toits, vous vous sentez invincible. Le premier saut sur l’immeuble mitoyen vous fait revoir vos objectifs à la baisse, la lame secrète que vous vous étiez fabriqué s’étant malencontreusement planté dans votre cuisse pendant votre « Mae Ukemi » tout à fait approximatif. La cuisse en sang, la larme à l’œil, vous redescendez par l’ascenseur où vous vous faites cueillir par la BAC rapidement prévenue de vos agissements par les petits vieilles du quartier.

Vous jouez à Street of Rage

La ville est tombée entre les mains d’un syndicat du crime, la police est corrompue, il faut agir. Vous partez dans une ville de danger pour casser la gueule des méchants. En véritable expert des arts martiaux, vous distribuez des mandales à coups de paddle, utilisant les armes qui s’offrent à vous. A l’occasion, vous dévorez un poulet habillement caché dans un bidon métallique.

La vraie vie
Vous rêvez de justice et en plus il vous reste des fringues des années 90. Pumps aux pieds et tshirt LC.Waikiki troué, vous êtes celui qui fera rentrer les brigands dans le droit chemin. Les sourires gênés des passants devant votre look improbable vous laissent de marbre. La justice, c’est vous. Arrivé dans une zone sentant le délit à plein nez, vous décidez de casser la seule cabine téléphonique du coin pour récupérer un tuyau ou mieux, un sabre. En fait, vous ne récupérez qu’une fracture de la main. Les phalanges pendantes et hurlant à la mort vous attirez l’attention d’une bande de loubards des temps modernes. N’étant pas un expert en arts martiaux, vous n’avez que le temps de gonfler vos pumps avant de prendre la fuite. Admis aux urgences dans un état critique, vous prenez l’amère décision de laisser la police faire son travail.

V’là ! C’est tout pour aujourd’hui, mais restez avec nous. D’autres épisodes des « Jeux vidéo VS La vraie vie » verront le jour, je sais pas quand :)

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